En cas de cambriolage, la première réaction de la victime sera d’avertir la police. L’assurance « vol et cambriolage » n’est pas une obligation, mais peut être incluse dans le contrat, pour l’assuré ayant souscrit l’assurance « multirisques habitation ». Zoom sur les bons réflexes à avoir pour être indemnisé.
Les obligations de la victime en cas de cambriolage
Selon la loi, une plainte doit être déposée à la brigade de gendarmerie ou au commissariat de police du lieu de résidence, et cela dès le constat du cambriolage. Le délai de dépôt se situe entre 24 et 48 heures maximum. Immédiatement après, la victime devra rédiger et adresser une déclaration auprès de son assureur habitation. Cette déclaration devra être accompagnée du récépissé du dépôt de plainte, par une lettre postale envoyée avec accusé de réception, le tout dans un délai de deux jours ouvrés. Par ailleurs, il est crucial de conserver sur soi deux copies au minimum du dépôt de plainte. L’une sera envoyée à l’assureur de la victime, accompagnée d’une déclaration écrite de vol. L’autre sera à envoyer à l’assureur du bailleur, pour celui qui loue un bien.
L’intérêt d’informer son assureur
En cas de vol, votre assureur a besoin de connaître le numéro de contrat, la date et les faits liés au vol, ainsi que la description des préjudices. Dans les deux jours ouvrés après le vol, avertissez votre agent d’assurance des dommages subis. En cas de souscription d’une assurance contre le cambriolage dans le contrat multirisque habitation, il faut préciser le numéro de contrat, les coordonnées et la présence des éventuels témoins ou d’autres victimes de vol, telles que le voisin de palier. Mentionnez également la date à laquelle le cambriolage a été découvert. Il faut également inclure dans le dossier d’assurance une lettre recommandée accompagnée d’un accusé de réception, une copie du dépôt de plainte et la liste des objets endommagés et dérobés. Pour être indemnisée comme il se doit, la victime doit rapidement réagir.
Les papiers à rassembler en cas de cambriolage
Pour pouvoir évaluer les préjudices subis, il faut réunir les justificatifs prouvant la valeur et l’existence des biens volés. Il s’agit ici de rassembler les factures d’achat, les photos des objets de valeur ou des bons de garantie, numérotés et datés. Il faut également faire constater les dommages commis, comme des traces d’escalade ou des portes fracturées. La meilleure solution consiste à établir une liste des objets abîmés et volés pour avoir un état estimatif des pertes occasionnées par le vol. Ce document recensera les objets endommagés ou disparus. Les factures de réparation ou d’entretien sont aussi requises si elles décrivent de manière précise les objets volés. Ajoutez-y les actes notariés et les expertises des objets, prouvant leur valeur.
Conditions de réparation et indemnisation
Concernant la responsabilité du bailleur, si vous êtes locataire, l’opération consiste à effectuer toutes les réparations nécessaires concernant le maintien en bon état locatif de son bien. Pour le locataire, il est primordial de vérifier les modalités générales liées au contrat d’assurance, en particulier les indemnisations et réparations octroyées à l’assuré en cas de vol. Concernant l’indemnisation, le coût est adapté au contrat d’assurance souscrit par l’assuré. Par exemple, certains contrats incluent dans leurs clauses le pourcentage de vétusté, qui est calculé suivant l’âge du matériel. D’autres assurances prévoient que le bien ne sera indemnisé, qu’à la moitié de sa valeur. Par ailleurs, l’ensemble du mobilier courant, comme les appareils électroménagers ou les meubles, se trouvant dans les lieux assurés, est en général couvert.
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