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La location solidaire

Le risque de loyers impayés, d’une défaillance du locataire, ou du moins l’idée que s’en fait un propriétaire, influe largement dans la sélection du locataire. Le bailleur souhaitant se prémunir de cet aléa sélectionne rigoureusement le locataire à qui il va louer son bien. Cependant, il existe un moyen infaillible pour garantir un paiement régulier et correct du loyer quel que soit le type de locataire, cette solution est de louer solidaire.

Louer solidaire : le dispositif

Cette forme de location, encore mal connue, s’appuie sur une collaboration d’associations et d’administrations locales. Ce partenariat aboutit à la location d’un logement privé pour y loger un ménage en situation précaire. L’association s’assure du paiement régulier du loyer et de la remise en état du logement loué avant sa récupération par le propriétaire. L’aide accordée au locataire peut monter jusqu’à un taux de 70 % du loyer, une part qui est directement versée au bailleur. Louer solidaire permet de bénéficier d’un avantage par rapport à la fiscalité et les subventions.

Louer solidaire : le bénéfice de la sûreté et de la fraternité

En choisissant la location solidaire, le propriétaire évite le risque d’impayé, un avantage qui intéresse tout bailleur privé. Plus de souci de devoir engager des dépenses de remise en état, étant donné que l’association prend en charge les réparations à faire avant de remettre le bien au propriétaire. Le seul inconvénient de louer solidaire est le manque à gagner par rapport à un bail classique. Cependant, ce désagrément est largement compensé par la sensation d’avoir réalisé une bonne action. En effet, les locataires sont des personnes à faibles revenus qui bénéficient de l’aide sociale pour l’insertion professionnelle.

Louer solidaire : défiscalisation et subventions

 Afin de bénéficier de la défiscalisation, il est indispensable de passer un accord avec l’Anah (Agence nationale de l’habitat) en parallèle avec le contrat de location. La signature de la convention permet de jouir de l’avantage procuré par le dispositif Borloo ancien. L’effort consenti par le bailleur pour baisser le niveau du loyer est alors compensé par le système d’abattement sur les revenus locatifs. La déduction peut varier entre 30 et 60 % et même à 70 % si le bailleur collabore avec une association agréée. Louer solidaire permet également, si le logement nécessite une amélioration pour le rendre décent, de jouir d’une subvention en demandant à l’Anah.

Louer solidaire : les conditions

Pour pouvoir louer solidaire, le logement doit être localisé dans une des régions partenaires de Solibail qui sont au nombre de 9 : IDF, Basse-Normandie, Languedoc Roussillon, Lorraine, Midi-Pyrénées, Nord-Pas-de-Calais, Pays-de-Loire, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Rhône-Alpes. Pour les autres régions, le dispositif est dénommé « Louez solidaire ». Les conditions sont simples, il faut que le logement n’ait pas d’occupant et respecte les standards de décence imposés par le décret du 30 janvier 2002. Le loyer doit être inférieur aux limites établies : 17,77 euros/m² pour la zone A (Paris et sa proche couronne, Genevois français et une partie de la Côte d’Azur), 11,61 euros/m² pour la zone B (communes de plus de 50000 habitants et IDF) et 8,41 euros/m² pour la zone C (les autres départements). Le bail signé avec l’association qui est le locataire dure 3 ou 6 ans.

 

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