Est-ce encore une bonne idée d’investir dans des chambres de bonne ?
En perpétuelle quête de bons plans, l’investisseur immobilier recherche toujours un moyen de trouver le placement le plus rentable. Parmi ces niches qui suscitent le plus d’intérêt dans ce secteur, la chambre de bonne se présente souvent comme une opération profitable. Mais cette situation est-elle valable dans tous les cas ? Zoom sur l’investissement dans une chambre de bonne.
La chambre de bonne : un placement aux multiples avantages
Ce type de logement cible tout particulièrement les étudiants, dans les grandes villes, ou dans les centres universitaires, ceux-ci étant nombreux, et comme les prix des chambres de bonnes sont plus abordables, il est assez facile de trouver prenneur. De plus, elle est facile à revendre dans le cas où le propriétaire souhaite s’en séparer. Aussi dénommé studette, ce type de bien immobilier assure un bon rendement du fait d’un coût d’acquisition plus ou moins faible. Le rendement locatif estimé se situe autour de 5 et 6%, un bénéfice non garanti par les autres types de logements.
Investir dans une chambre de bonne : attention à l’état du logement
Aujourd’hui, trouver un logement devient un parcours du combattant, surtout dans les grandes villes. Les loyers connaissent de ce fait une augmentation sans précédent dans l’hexagone. Cette situation justifie une fois de plus l’intérêt pour l’acquéreur potentiel d’investir dans une chambre de bonne. Néanmoins, l’opération devra faire l’objet d’une attention particulière. En effet, quand on parle d’argent, la mauvaise foi n’est jamais loin. Une vérification minutieuse de la studette doit être entreprise par le futur acheteur. Ce contrôle s’effectuera surtout sur l’état des éléments du logement qui pourrait porter préjudice à la sécurité (un toit pouvant tomber d’un moment à l’autre) du futur locataire.
Investir dans une studette : la réglementation
L’acquisition d’une chambre de bonne comme toute niche du secteur immobilier est régie par les lois en vigueur. Investir dans ce type de logement nécessite dès lors à prendre connaissance des règles à respecter pour éviter les sanctions éventuelles. En vertu des textes de loi, tout logement loué doit se conformer aux normes de décence inscrites dans les dispositions légales. Ainsi, la surface minimale d’une studette est fixée à 9 m2. En termes de volume, ça équivaut à 20 m3 avec la hauteur sous plafond de 2,20 m prévue par la loi. Ces conditions doivent être respectées dès le moment où le bien sert pour la location d’habitation.
Investir dans une studette : moins de rentabilité à l’horizon
Suite aux lois successives sur l’immobilier, effectives depuis les années 2000, les avantages procurés par la location d’une chambre de bonne diminuent progressivement. L’instauration d’une nouvelle taxe sur les loyers, datant de l’année 2012, illustre bien cette situation. Les logements visés par cette loi intègrent les habitations dont la surface se situe en deçà du seuil minimal de 14 m2 et dont le loyer dépasse le maxima de 40 euros par mètre carré. Dès lors, investir dans une studette peut sembler moins intéressant que dans le passé.
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